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Les doctrines des branches radicalisés des mouvances religieuses (quelle que soit la religion en question) sont conservatrices, réactionnaires, de droite ou d’extrême droite, et un parti de gauche ne saurait les défendre.
La lutte contre un oppresseur ou un colon, même violente, est compréhensible et légitime. Toutefois, celle-ci ne devrait jamais se traduire par un massacre de civils.
La riposte contre des attentats odieux et meurtriers est compréhensible et légitime. Toutefois, celle-ci ne peut en aucun cas servir de prétexte à un génocide ou à des massacres et des bombardements de populations civiles.
Il est facile de salir un adversaire politique en le traitant d’antisémite, mais c’est un procédé indigne et dangereux si ces accusations sont infondées.
Dénoncer un criminel de guerre, ne peut être considéré comme de l’antisémitisme, ceci même si le criminel en question est de religion juive.
Il est indispensable d’être extrêmement clair sur ce qu’on condamne et ce qu’on soutient. L’ambiguité favorise la diffamation.
L’antisémitisme ne peut être toléré dans un parti de gauche.
Si des éléments antisémites sont présents dans des partis de gauche prétendant s’unir pour lutter contre l’extrême-droite, ils doivent être exclus. Si des prises de positions sont jugées ambiguës sur ce sujet, elles doivent être clarifiées.
Les attentats du Hamas doivent être fermement condamnés, ce qui ne donne pas un blanc-seing à Netanyahu, qui est un criminel de guerre jugé comme tel par les autorités internationales. Le gouvernement israélien est lui-même un gouvernement d’extrême-droite à l’origine de massacres de civils absolument monstrueux, ceci étant sans rapport avec des considérations religieuses, ethniques ou “de race”.
Le Hamas est un mouvement religieux radical et terroriste, qui par son action a provoqué la mort de milliers de civils israéliens et palestiniens. Le considérer et le condamner comme tel n’amoindrit en rien le soutien qu’on peut apporter au peuple palestinien.
Une solution à deux états est la seule qui semble pouvoir régler le problème dans cette région. La formule “Du fleuve à la mer”, utilisée tour à tour par les sionistes et le Hamas, est à proscrire.
Condamner les juifs de France en tant que juifs n’est pas tolérable, et n’aide en rien les populations musulmanes de France.
Il y a des juifs de gauche, des musulmans de droite, et vice-versa. Il y a aussi des gens non politisés.
Les principales victimes des mouvements terroristes islamistes dans le monde sont de confession musulmane.
La laïcité est un principe dont le but est de préserver la liberté de culte. Elle ne peut en aucun cas servir à condamner une religion, une communauté, un groupe.
Bien entendu, il est indispensable de voter pour le nouveau front populaire réunissant les forces de gauche au prochaines élections législatives. Ne pas le faire (sauf si on est encore sincèrement centriste, de droite ou pire), c’est faire basculer la France dans l’inconnu d’un gouvernement d’extrême-droite, qu’on a déjà essayé entre 1940 et 1944. Ceci pourrait faire basculer les équilibres au niveau européen et mondial.
Dans le contexte d’une grave crise écologique, les conséquences seraient l’augmentation de la détérioration drastique des conditions de vie sur terre (dont l’extrême-droite ne se préoccupe guère), en plus des violences sociale, policière, ethnique, etc. inhérentes aux gouvernements d’extrême-droite.
